En 2022, la crise économique liée à la pandémie mondiale a continué d’impacter le marché de l’emploi, affectant particulièrement les jeunes de moins de 25 ans. Face à cette situation, les gouvernements ont mis en œuvre diverses mesures pour favoriser l’insertion professionnelle de cette tranche d’âge. Les aides à l’embauche ont été l’un des leviers privilégiés pour stimuler le recrutement des jeunes par les entreprises. Ces dispositifs ont varié, allant de subventions directes à des allégements de charges sociales, avec l’objectif commun de réduire le chômage des jeunes et de les intégrer durablement sur le marché du travail.
Les dispositifs d’aide à l’embauche des jeunes en 2022
L’année 2022 a été marquée par la poursuite des initiatives gouvernementales visant à favoriser l’accès des jeunes au marché de l’emploi. Parmi ces mesures, les contrats d’apprentissage et de professionnalisation se sont distingués, permettant une immersion professionnelle assortie d’une formation qualifiante. Ces contrats ont été fortement encouragés par des exonérations de cotisations patronales, réduisant ainsi le coût du travail pour les employeurs.
La dynamique de soutien a aussi intégré les modalités de contrat à durée indéterminée (CDI) et contrat à durée déterminée (CDD), avec des aides financières octroyées par l’Agence de services et de paiement (ASP). Les entreprises ont pu bénéficier d’une aide à l’embauche pouvant atteindre des montants maximum significatifs, sous condition de respecter les critères d’éligibilité, notamment en ce qui concerne la rémunération et la taille de l’entreprise.
Le Plan 1 jeune, 1 solution, mis en place par le gouvernement, a aussi joué un rôle clé dans l’amélioration de l’employabilité des jeunes. Ce plan a mis l’accent sur l’accompagnement personnalisé des jeunes dans leur recherche d’emploi et a facilité l’engagement des entreprises par le biais de subventions et d’aides directes. Pôle emploi, avec sa plateforme ‘France travail’, a été un acteur central dans la mise en relation des jeunes demandeurs et des employeurs.
Les emplois francs ont constitué une autre composante capitale des dispositifs d’aide. Ce mécanisme, destiné aux demandeurs d’emploi résidant dans certains quartiers prioritaires, a été étendu pour inclure les jeunes de moins de 25 ans. L’exonération des cotisations sociales, conditionnée à la durée du contrat de travail et à la taille de l’entreprise, a permis d’inciter les employeurs à franchir le pas de l’embauche. La flexibilité de ces dispositifs et leur adaptation aux spécificités de chaque territoire, de Paris à la Martinique en passant par la Guadeloupe, a renforcé leur efficacité.
Modalités et impact des aides sur l’emploi des jeunes
Au cœur de la stratégie gouvernementale, le Plan 1 jeune, 1 solution s’est affirmé comme un levier fondamental pour l’insertion professionnelle des moins de 25 ans. Les entreprises ayant recours au contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ont bénéficié d’un allègement de charges avec une exonération des cotisations patronales, rendant l’embauche jeune plus attractive. La réduction des coûts s’est accompagnée de montants alloués par l’Agence de services et de paiement, variant selon la durée du contrat et le niveau de rémunération, ne devant pas excéder le Smic.
Les aides directes, plafonnées à des montants maximums, ont été conçues pour soutenir spécifiquement les contrats à durée indéterminée et les contrats à durée déterminée, dans une logique d’incitation à la pérennisation de l’emploi. L’impact sur l’emploi des jeunes est tangible : ces mesures ont facilité l’acquisition d’une première expérience professionnelle, souvent déterminante dans la trajectoire de carrière d’un jeune.
Dans le secteur privé, les emplois francs ont ciblé une catégorie spécifique de demandeurs d’emploi, résidant dans des zones prioritaires. En offrant aux employeurs une exonération significative de cotisations sociales, le dispositif a encouragé l’embauche de jeunes issus de ces territoires. Cette approche territorialisée a permis une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emploi, avec des effets positifs observés de la Guadeloupe à la Martinique, en passant par Nanterre.
Au-delà des aides financières, les Opérateurs de compétences (Opco) ont joué un rôle de premier plan dans la formation des jeunes, en contribuant à la qualité des parcours d’apprentissage et de professionnalisation. Le dispositif de préparation opérationnelle à l’emploi (Pec) a complété ce paysage en préparant les jeunes à l’exécution de leur futur contrat de travail, en les dotant des compétences nécessaires à leur intégration réussie sur le marché de l’emploi.